Dans le cadre de l’assurance obligatoire, votre mutualité intervient dans le remboursement des séances de kinésithérapie sous prescription médicale.

Suite à un profond désaccord sur le contenu de la convention INAMI, les kinésithérapeutes du centre, à l’exception d’Anne-Sophie Delacroix, ont décider de se déconventionner (tarifs non représentatifs de leur expérience et de leurs formations, règle discriminatoire entre thérapeutes conventionnés et non conventionnés,…). Les honoraires sont affichés dans la salle d’attente.

Pour information, un kinésithérapeute qui adhère à la convention médico-mutualiste INAMI s’engage à respecter les honoraires de référence fixés dans la convention. Vous trouverez les honoraires, prix et remboursements des kinésithérapeutes conventionnés via ce lien: INAMI

Il existe deux types de remboursements en fonction de l’affection à soigner.

Tarif A (remboursement classique)
Dans ce cas, le remboursement est généralement de 60% et de 80% pour les bénéficiaires de l’intervention majorée.

Tarif B
Dans certains cas, en fonction de l’intervention chirurgicale subie, le tarif B est octroyé pour une durée de 3 mois à compter du jour de l’intervention. Ces séances sont généralement remboursées à 75%, et à 90% pour les bénéficiaires de l’intervention majorée. Après cette période de 3 mois, le patient bénéficie du tarif A.

Ce tarif B est aussi octroyé, pour une durée déterminée ou indéterminée, dans certaines situations de pathologies dites lourdes, connues par le kinésithérapeute. Ce dernier se chargera, en collaboration avec le médecin prescripteur, des formalités à accomplir à cet effet.

L’intervention personnelle du patient est moins élevée lorsque les prestations sont effectuées au cabinet du kiné.

En règle générale, chaque patient a droit à 18 séances de kinésithérapie, à l’un des remboursements précités, par année civile.

Dans certaines situations de limitations fonctionnelles (aiguës ou chroniques), le patient a droit à 60 séances de kinésithérapie, à l’un des remboursements précités, par année civile. Le kinésithérapeute se chargera des formalités à accomplir à cet effet.

En cas de nouvelle situation pathologique, il est possible d’obtenir une deuxième série de 18 ou de 60 séances, avec l’accord du médecin-conseil.

Après ces 18 ou 60 séances, chaque patient continue à avoir droit à des séances de kinésithérapie durant la même année civile, mais le remboursement est nettement moindre.

Dans les situations de pathologies lourdes connues par le kinésithérapeute, il est possible de bénéficier d’un plus grand nombre de séances au tarif B.

Les prestations de kinésithérapie périnatale ne peuvent être prises en compte que 9 fois par grossesse (les prestations effectuées durant l’hospitalisation sont non comprises).

Certains kinésithérapeutes réclament leurs honoraires à la séance et d’autres après plusieurs interventions. Le paiement se fait en général espèce ou par paiement mobile (QR code), (Bancontact-MisterCash uniquement via Emeline Bruyr).

Lorsqu’un patient ne peut respecter un rendez-vous, qu’elle qu’en soit la raison, il est tenu d’en avertir le thérapeute au plus tard la veille, sans quoi le montant de la consultation sera réclamé.

Ce montant n’est pas un honoraire et n’est donc pas attestable, ni remboursable par l’organisme assureur.